La lecture d’échanges de la shoutbox me fait réagir.
Toute sortie de groupe, c’est-à-dire à partir de deux personnes, impose une organisation. Si chacun tire dans sa direction, autant sortir seul. L’établissement d’un programme des réjouissances est nécessaire, même s’il n’est pas suivit à la lettre, des événements fortuits peuvent en empêcher le déroulement initial, c’est pourquoi il faut prévoir une ou des solutions de rechange que certains nommeront par mimétisme cinématographique : plan A, plan B, etc.
Certes, il est toujours possible de partir sans buts précis « au petit bonheur, la chance », ça n’est jamais concluant. Bien sûr, il faut savoir improviser, toutefois cette qualité est à réserver pour faire face à une situation imprévue.
Savoir où on va, ce qu’on y fera, comment et avec qui est important. Dans cette optique une préparation même réduite est nécessaire tant pour la logistique individuelle que collective : si on campe dans la Crau, on n’y peut pas installer son hamac, les arbres dignes de ce nom y sont rares.
À ce titre un ou deux chefs sont indispensable. Un chef désigné naturellement par son charisme et son autorité personnelle et reconnu par tous et un chef de compétence, bien entendu les deux doivent s’entendre et marcher dans le même sens. Parfois on rencontre ces qualités dans une seule personne.
Quand on stationne plus d’une nuit au même endroit, ce qui n’était qu’un bivouac prend très rapidement l’allure d’un camp, en prolongeant le séjour l’eau chaude sur l’évier y sera installée plus vite qu’on ne le pense.
Certains reprocherons ce manque de rusticité, ils oublient que dans la durée tous reconstituent plus ou moins le confort domestique auquel ils sont habitués. Seule l’itinérance quotidienne permet de se satisfaire de peu.
Donc celui qui organise prévoit :
– les moyens d’atteindre le lieu ;
– l’accueil ;
– la prise en charge de ceux qui voyagent par le train à l’aller comme au retour ;
– le montage du camp (hébergement) ;
– le site et ses possibilités (eau, emplacements, feuillées, ablutions) ;
– le recensement des vivres apportés par chacun ;
– la préparation et la prise des repas ;
– les activités souhaitables ;
– les marches prévues alentour ;
– les possibilités de secours (adresse d’un médecin) et d’évacuation médico-sanitaires ;
– le démontage du camp.
Sans être d’une rigueur militaire ce sont des choses à prendre en compte.
Il est bien entendu qu’il s’agit d’un stationnement de plus de 48 heures ; toutefois, certains points sont toujours d’actualité et à mettre en pratique.
Dans les faits, il y a peu de différence entre le camping des « bidochons » et le camp bushcraft, dans le premier les temps libres sont occupés à jouer aux boules, dans le second à fabriquer des cuillères en bois. Dans l’un on compare sa voiture et sa caravane, dans l’autre ses couteaux et sa hachette. Les uns portent des chapeaux publicitaires d’une marque d’apéritif anisé, les autres des chapeaux en poil animal ou de mercenaires en rupture de contrat. Tous sont interchangeables.
Toute sortie de groupe, c’est-à-dire à partir de deux personnes, impose une organisation. Si chacun tire dans sa direction, autant sortir seul. L’établissement d’un programme des réjouissances est nécessaire, même s’il n’est pas suivit à la lettre, des événements fortuits peuvent en empêcher le déroulement initial, c’est pourquoi il faut prévoir une ou des solutions de rechange que certains nommeront par mimétisme cinématographique : plan A, plan B, etc.
Certes, il est toujours possible de partir sans buts précis « au petit bonheur, la chance », ça n’est jamais concluant. Bien sûr, il faut savoir improviser, toutefois cette qualité est à réserver pour faire face à une situation imprévue.
Savoir où on va, ce qu’on y fera, comment et avec qui est important. Dans cette optique une préparation même réduite est nécessaire tant pour la logistique individuelle que collective : si on campe dans la Crau, on n’y peut pas installer son hamac, les arbres dignes de ce nom y sont rares.
À ce titre un ou deux chefs sont indispensable. Un chef désigné naturellement par son charisme et son autorité personnelle et reconnu par tous et un chef de compétence, bien entendu les deux doivent s’entendre et marcher dans le même sens. Parfois on rencontre ces qualités dans une seule personne.
Quand on stationne plus d’une nuit au même endroit, ce qui n’était qu’un bivouac prend très rapidement l’allure d’un camp, en prolongeant le séjour l’eau chaude sur l’évier y sera installée plus vite qu’on ne le pense.
Certains reprocherons ce manque de rusticité, ils oublient que dans la durée tous reconstituent plus ou moins le confort domestique auquel ils sont habitués. Seule l’itinérance quotidienne permet de se satisfaire de peu.
Donc celui qui organise prévoit :
– les moyens d’atteindre le lieu ;
– l’accueil ;
– la prise en charge de ceux qui voyagent par le train à l’aller comme au retour ;
– le montage du camp (hébergement) ;
– le site et ses possibilités (eau, emplacements, feuillées, ablutions) ;
– le recensement des vivres apportés par chacun ;
– la préparation et la prise des repas ;
– les activités souhaitables ;
– les marches prévues alentour ;
– les possibilités de secours (adresse d’un médecin) et d’évacuation médico-sanitaires ;
– le démontage du camp.
Sans être d’une rigueur militaire ce sont des choses à prendre en compte.
Il est bien entendu qu’il s’agit d’un stationnement de plus de 48 heures ; toutefois, certains points sont toujours d’actualité et à mettre en pratique.
Dans les faits, il y a peu de différence entre le camping des « bidochons » et le camp bushcraft, dans le premier les temps libres sont occupés à jouer aux boules, dans le second à fabriquer des cuillères en bois. Dans l’un on compare sa voiture et sa caravane, dans l’autre ses couteaux et sa hachette. Les uns portent des chapeaux publicitaires d’une marque d’apéritif anisé, les autres des chapeaux en poil animal ou de mercenaires en rupture de contrat. Tous sont interchangeables.